Les conséquences et effets de la dépression sur

le travail ou l’activité professionnelle

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Les conséquences de la dépression au travail

Selon une étude de la DREES publiée en 2014, 12 % des femmes et 6 % des hommes âgés de 30 à 55 ans, qui travaillaient déjà en 2006, déclarent souffrir au moins d’un trouble mental (trouble anxieux généralisé ou épisode dépressif caractérisé).

Parmi ces personnes, plus de 20 % ont réduit leur temps de travail, environ 45 % souffrent d’une maladie chronique et près de 50 % se considèrent en mauvaise santé. Souffrir de troubles mentaux diminue les chances de garder son travail. En effet, 14 % des femmes et 18 % des hommes porteurs de ces troubles n’ont pas pu conserver leur activité professionnelle en 2010.

Quant à l’OMS (Organisation mondiale pour la Santé), cette organisation estime que les troubles dépressifs représentent la 1ère cause de morbidité et d’incapacité dans le monde (mars 2017).

On s’aperçoit donc clairement des effets de la dépression sur le travail que l’on note d’ailleurs également pour ceux qui poursuivent leur activité professionnelle. On constate chez eux notamment une baisse de la productivité et une augmentation des relations conflictuelles avec les supérieurs hiérarchiques.

Si l’on sait que la perte d’emploi peut être un facteur déclencheur de la dépression, dans le sens inverse, on peut vérifier que la dépression peut être un déclencheur de la perte d’emploi (licenciement, rupture de CDD ou incapacité de travail).

Les conséquences et effets de la dépression :